jeudi 14 avril 2011
Karl !!! On ne t'oublie pas !
Pour terminer ce 2° projet "Chiche !" je vous propose ... de rendre hommage à notre premier amour Karl Jenkins pour le grand Final de ce concert.
J'ai choisi un extrait de son "Adiemus II " ... fort du succès planétaire du 1° , ( Songs of the Sanctuary 1995) il en a à ce jour composé 5 !
Cet opus 2 est sous titré "Cantata Mundi" : toujours la même recette qui marche : un son vocal ethnico/tribalo avec la même chanteuse Myriam Stocklet en "overdub" 30 fois ! ... un son orchestral romantique ...des percussions (au contraire du 1° Adiemus où elles étaient programmées; ici elles sont jouées véritablement - par le fils de Jenkins sur l'album ...)
Cet extrait s'intitule "SONG OF THE SPIRIT"
Pour le Choeur - féminin donc comme dans tous les Adiemus - mais j'en ai fait un adaptation pour 4 voix mixtes- on retrouve les onomatopées habituelles, avec un petit défi supplémentaire dans certain passages "Tafatéfétifé" ...
L'orchestre est brillantissime avec une grosse section de cuivres !
Dans une interview, voilà comment Jenkins relate l'impact que sa musique a sur les auditeurs
"It's quite a humbling experience to have people come up to me and say that, or write it in the many letters that I get," says Jenkins. "People say that the music touches them deeply, and that they have spiritual experiences listening to it. Whether that's valid or not, I don't know. I didn't put any spiritual message into it. I compose in a completely intuitive way and just express myself through music -- which may be a naive comment, but that's what I do! I'm not conveying a message; particularly because the language is made up by me and is purely phonetic: it means nothing. So I'm certainly not conveying a dramatic message in a libretto or a lyric. But the aura of the music is spiritual: it sounds like spiritual music for secular people !
Alors au travail
La partition en PDF est ici
La partition en MUS pour travailler avec Finale NotePad pour ceux qui ont le logiciel est ICI
Le MP3 avec partie surjouée au piano :
SOP
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ALTO
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TENOR
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BASSE
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Bonus : Une étonnante adaptation !
mercredi 13 avril 2011
Frostiana : Choose Something Like a Star (Tutti)
Choose Something Like a Star(1947)
O Star (the fairest one in sight),
We grant your loftiness the right
To some obscurity of cloud --
It will not do to say of night,
Since dark is what brings out your light.
Some mystery becomes the proud.
But to be wholly taciturn
In your reserve is not allowed.
Say something to us we can learn
By heart and when alone repeat.
Say something! And it says "I burn."
But say with what degree of heat.
Talk Fahrenheit, talk Centigrade.
Use language we can comprehend.
Tell us what elements you blend.
It gives us strangely little aid,
But does tell something in the end.
And steadfast as Keats' Eremite,
Not even stooping from its sphere,
It asks a little of us here.
It asks of us a certain height,
So when at times the mob is swayed
To carry praise or blame too far,
We may choose something like a star
To stay our minds on and be staid.
En regard, le poème de Johns Keats cité :
Bright star, would I were stedfast as thou art--
Not in lone splendour hung aloft the night
And watching, with eternal lids apart,
Like nature's patient, sleepless Eremite,
The moving waters at their priestlike task
Of pure ablution round earth's human shores,
Or gazing on the new soft-fallen mask
Of snow upon the mountains and the moors--
No--yet still stedfast, still unchangeable,
Pillow'd upon my fair love's ripening breast,
To feel for ever its soft fall and swell,
Awake for ever in a sweet unrest,
Still, still to hear her tender-taken breath,
And so live ever--or else swoon to death.
L'original de Randall Thompson
Le choeur au complet, avec tout l'orchestre, pour une fin d'une grande beauté ...
Une version pour choeur de femmes
La partition à imprimer ici
La version de travail SOPRANO
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La version de travail ALTO
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La version de travail TÉNOR
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La version de travail BASSE
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Frostiana : Stopping by Woods on a Snowy Evening Voix d'Hommes seuls
Whose woods these are I think I know.
His house is in the village though;
He will not see me stopping here
To watch his woods fill up with snow.
My little horse must think it queer
To stop without a farmhouse near
Between the woods and frozen lake
The darkest evening of the year.
He gives his harness bells a shake
To ask if there is some mistake.
The only other sound’s the sweep
Of easy wind and downy flake.
The woods are lovely, dark and deep.
But I have promises to keep,
And miles to go before I sleep,
And miles to go before I sleep.
Une traduction dénichée ....
A qui sont ces bois je crois que je sais
Sa maison est au village pourtant ;
Il ne me verra pas m'arrêter ici
A regarder ses bois recouverts de neige
Mon petit cheval doit trouver cela étrange
De s'arrêter loin de toute ferme aux alentours
Entre ces bois et ce lac gelé
Au soir le plus sombre de l'année
Il fait tinter les clochettes de son harnais en tirant dessus
Comme pour demander s'il n'y a pas là quelque erreur
Les seuls autres bruits le souffle
D'une brise légère et le son duveteux des flocons.
Les bois sont beaux, sombres et profonds,
Mais j'ai des promesses à tenir,
Et un long chemin à parcourir avant de dormir
Et un long chemin à parcourir avant de dormir
C'est un choeur d'Hommes à 3 voix que choisit cette fois Randall Thompson.
Le rythme ternaire "iambique" (court long court long) de la mélodie suit parfaitement la prosodie du poème.
Ce qui est plus inquiétant, ce sont les interventions des clarinettes, bassons et harpe (et du glockenspiel à la toute fin) qui prolongent la résonance de chaque couplet.
ICI LE MORCEAU
LA PARTITION PDF A IMPRIMER ICI
LA VOIX DE TÉNOR
LIEN DE TÉLÉCHARGEMENT
LA VOIX DE BASSE1
LIEN DE TÉLÉCHARGEMENT
LA VOIX DE BASSE2
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BONUS
Robert Frost devant ses étudiantes (totalement sous le charme !) évoquant ce poème.
Frostiana : A Girl's Garden (Voix de Femmes)
A Girl’s Garden |
|
LES LIENS POUR TRAVAILLER
LA PARTITION PDF À IMPRIMER ICI
SOP ICI
LIEN DE TÉLÉCHARGEMENT
Je rajoute ici le morceau avec la fin "surjouée" au piano :
que vous pouvez télécharger ici :
SOP AVEC PIANO À LA FIN
ALTO 1 ICI
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ALTO 2 ICI
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mercredi 6 avril 2011
Frostiana : Come in (voix de femmes)
As I came to the edge of the woods,
Thrush music - hark!
Now if it was dusk outside,
Inside it was dark.
Too dark in the woods for a bird
By sleight of wing
To better its perch for the night,
Though it still could sing.
The last of the light of the sun
That had died in the west
Still lived for one song more
In a thrush's breast.
Far in the pillared dark
Thrush music went -
Almost like a call to come in
To the dark and lament.
But no, I was out for stars;
I would not come in.
I meant not even if asked;
And I hadn't been.
Proposition d'analyse (issue du blog "le verdoyant" )
"Come in" est un poème de Robert Frost particulièrement apprécié du grand public et a donné lieu à de nombreuses interprétations, parfois totalement opposées. A sa parution, il fut essentiellement considéré comme un poème bucolique et optimiste, chantant la nature et la liberté. Lors de la seconde guerre mondiale, il fut largement distribué aux soldats américains afin de relever le moral et l'optimisme des troupes.
Le poète russe, Joseph Brodsky, Prix Nobel de Littérature, vit dans ce poème le reflet de l'âme torturée de son auteur. Brodsky, reprenant la formule d'un critique littéraire, considérait Frost comme un poète "terrifiant". Pour Brodsky, "Come in" est un poème allégorique évoquant les penchants morbides et suicidaires du poète. Ces penchants sont signifiés par le chant mélodieux de la grive qui, caché dans les ténèbres de la forêt, incite le poète, parvenu à la lisière de la forêt, à revenir sur ses pas ("Thrush music went almost like a call to come in to the dark"). Finalement, le poète résistant à l'attrait de ses pulsions morbides choisit de poursuivre sa route vers la lumière et la vie ("But no, I was out for the stars").
TRAVAIL :
La partition en PDF est là
SOPRANO
Lien de téléchargement
ALTO1
Lien de téléchargement
ALTO2
Lien de téléchargement
Frostiana : The Pasture (voix d'hommes)
(Jules Dupré Vaches sur le Pâturage)
(Vous pouvez acheter ce manuscript sur ce site ! (6500$ tout de même !!!)
Traduction "grappillée" sur le net :
Aux pâturages
Je sors pour nettoyer la source dans le pré ;
Je ne m’arrêterai que le temps de la débarrasser des feuilles
(Et peut-être aussi pour voir la source couler à nouveau, oui peut-être) :
Je ne serai pas parti longtemps. – Tu viens aussi.
Je sors pour nourrir le petit veau
Qui se tient près de sa mère. Il est si jeune,
Il trébuche quand elle le lèche avec sa langue.
Je ne serai pas parti longtemps. – Tu viens aussi.
Lu par Robert himself
La musique "Lento Pastorale" met en valeur les garçons (Ténor/ Basse1 / Basse2) ... et un duo de clarinettes qui ponctue les 2 couplets.
AU TRAVAIL !
La PARTITION CHOEUR à télécharger est là
TÉNOR 1
LIEN DE TÉLÉCHARGEMENT CORRIGÉ
BASSE 1
LIEN DE TÉLÉCHARGEMENT
BASSE 2
LIEN DE TÉLÉCHARGEMENT
Frostiana : The Road Not Taken TUTTI
And sorry I could not travel both
And be one traveler, long I stood
And looked down one as far as I could
To where it bent in the undergrowth;
Then took the other, as just as fair,
And having perhaps the better claim,
Because it was grassy and wanted wear;
Though as for that the passing there
Had worn them really about the same,
And both that morning equally lay
In leaves no step had trodden black.
Oh, I kept the first for another day!
Yet knowing how way leads on to way,
I doubted if I should ever come back.
I shall be telling this with a sigh
Somewhere ages and ages hence:
Two roads diverged in a wood, and I-
I took the one less traveled by,
And that has made all the difference.
En voici la traduction faite par Roger Asselineau (1915-2002)
Deux routes divergeaient dans un bois jaune
Et, désolé de ne pas pouvoir prendre les deux
Et n’être qu’un seul voyageur, je suis resté longtemps
A regarder l’une des deux aussi loin que je ne le pouvais
Jusqu’au point où son virage se perdait dans les broussailles ;
Alors j’ai pris l’autre, toute aussi séduisante
Et peut-être encore plus justifiée
Parce que herbeuse et manquant quelque peu d’usure
Bien que, franchement, les passages
Les aient usées à peu près de façon identique,
Et toutes les deux se reposaient, ce matin là,
Sous des feuilles qu’aucun pied n’avait noircies.
Ah, j’ai gardé l’autre pour un autre jour !
Sachant, pourtant, comment un chemin nous mène à l’autre,
Je doutais que jamais je n’y revienne de nouveau.
Un jour je me trouverai à raconter en soupirant
Quelque part dans un lointain avenir que
Deux routes divergeaient dans un bois, et moi,
J’ai pris celle par laquelle on voyage le moins souvent,
Et que c’est cela qui a tout changé.
Il découpe le poème en 5 parties
La 1° et la 2° le choeur est à l' unisson, sur une thème d'allure modale (pentatonique) accompagné par les cordes graves.
La 3° est harmonisée - mais la mélodie reste la même, et ce sont les bois aigus qui ponctuent
Après un petit intermède instrumental en crescendo puis decrescendo,
la 4° est entrecoupée de tenues aux cordes et module et se termine en Ré majeur après la phrase "and that has made all the difference"
Les bois (dont la flûte solo) reprennent le thème, puis laissent le choeur terminer en reprenant la même phrase, mais en finissant en Ré mineur
ECOUTE du poème dit par le bel Alan Bates
ECOUTE du poème lu par Robert Frost himself !
ECOUTE de la pièce avec choeur et orchestre ( et le texte)
Pour les impatients, voici un lien pour télécharger la partition en .PDF
Liens pour le travail par pupitres ( cliquer puis télécharger )
(patience les 1° secondes sont silencieuses )
SOPRANO
Téléchargement (corrigé )
ALTO
Téléchargement
TÉNOR
Téléchargement
BASSE
Téléchargement
Frostiana : Et comment je travaille ??
Maximum de travail personnel + Minimum de répétitions = Maximum efficacité !
Dès qu'il est établi, je vous communique le calendrier des répétitions communes.
Mais l'essentiel du travail va se faire ... devant votre ordinateur !!!
Pour chacun des 7 morceaux, j'ai , à partir d'un enregistrement original (CD Exultate) "doublé" au piano chaque voix séparément, pour que vous puissiez l'identifier clairement.
Voilà comment se fait la "distribution" des morceaux :
- 2 morceaux FEMMES+ HOMMES
- 2 morceaux HOMMES seuls
- 2 morceaux FEMMES seules
- 1 morceau FEMMES + HOMMES alternés
Frostiana Présentation
Elle fait appel au compositeur américain Randall Thompson , ami du poète.
Celui compose alors, pour tous les choeurs de la ville la suite :
SEVEN COUNTRY SONGS
Le 18 Octobre, l'oeuvre est jouée, - version choeur et piano, en présence du poète.
Les instrumentations vocales des 7 poèmes sont variées
THE ROAD NOT TAKEN Sop Alt Tén Bas
THE PASTURE Tén Bas1 Bas2
COME IN Sop Alt1 Alt 2
THE TELEPHONE Sop Alt1 Alt 2 Tén1 Tén2 Bas1 Bas2
A GIRL'S GARDEN Sop Alt1 Alt2
STOPPING BY WOODS Tén1 Bas1 Bas2
CHOOSE SOMETHING LIKE A STAR Sop Alt Tén Bas
En 1965, Randall Thompson en écrit une Orchestration pour
2 haubois
2 clarinettes
2 bassons
4 cors
1 trompette
1 triangle
1 glockenspiel
1 harpe
quatuor à cordes
Sur Deezer, vous pourrez écouter les 7 morceaux de ce cycle en version PIANO CHOEUR
(recherche : Frostiana)
Sur Youtube vous pourrez écouter les 7 pièces version choeur et orchestre (je vous donnerez les liens au fur et à mesure
Sur Itunes vous pourrez acheter à l'unité les MP3 (0,99 €- ou CD complet MP3 ( 8,99 €) la version CHOEUR ORCHESTRE que j'ai utilisée pour vous faire les enregistrements de travail
( Choeur EXULTATE du Minnesota )
Pour les partitions originales, elles se trouvent ici, à commander sur Sheetmusic
Vous y trouverez le "conducteur choeur et orchestre" que j'utilise, ou les partitions de choeur seul par titres.
Elles se commandent par 6 exemplaires minimum environ 2 € chacune.
Dès que la "troupe" est constituée,- attention aux délais de livraison- je passe commande (ou une bonne âme s'en charge !!!)
mardi 5 avril 2011
UN NOUVEAU PROJET ?
La tortue qui s'ébroue de l'hiver, le couple de tourterelles qui se remet à roucouler sous les fenêtres, le vieux cerisier en fleurs ... ce serait bien le moment de "semer" un nouveau projet mûr à point pour le début de l'été non ?
Alors rendez vous à tous les aventuriersrières de la glotte pour un nouveau projet choeur/ orchestre avec l' école de musique d'Étampes :
Au programme
FROSTIANA
Suite pour choeur et orchestre de Randall Thomson sur des poèmes de Robert Frost
Je vous emmène en Nouvelle Angleterre
Alors là, rien à voir l'éclat rutilant et ostentatoire de l'ADIEMUS de KARL JENKINS !
Du calme cette fois, de l'intériorité
Plus d'onomatopées mais des vrais mots de poète, ceux de l'américain Robert Frost, écrits dans la solitude de sa campagne
veut un petit jardin avec tomatoes, radishes and peas, où l'on essaye d'avoir le courage de
prendre the road less travelled , où, les snowy evening , on se rappelle qu'il faut tenir ses
promesses, et où l'on demande à une étoile de nous apprendre à vivre . . .